Le gouvernement Suisse a annoncé qu'il maintiendrait ses normes actuelles de radioprotection, qui ont entravé l'introduction de la 5G dans le pays.
Un groupe de travail mis en place pour enquêter sur les préoccupations n'a pas pu se mettre d'accord sur une recommandation ferme, et le Parlement a déjà rejeté deux tentatives d'assouplissement des règles sur l'exposition aux radiations.
Les retards dans la publication des nouvelles normes de sécurité 5G avaient entravé l'introduction de cette technologie un an après une vente aux enchères de fréquences qui avait permis de récolter 380 millions de francs suisses (315 millions de livres sterling).
La Suisse a mis en place un système de surveillance l'année dernière pour répondre aux préoccupations concernant les effets potentiels des émissions de 5G sur la santé et pour faciliter l'introduction de cette technologie avancée. L'introduction des nouveaux réseaux a déjà été marquée par un désaccord intercontinental sur la question de savoir si Huawei, l'un des fabricants de 5G les plus avancés, devait autoriser la construction d'infrastructures compte tenu de ses liens étroits avec l'État chinois.
Au Royaume-Uni, certains députés conservateurs d'arrière-ban ont récemment signalé qu'ils se rebelleraient contre le parti afin de maintenir la société chinoise hors des réseaux de télécommunications britanniques.
Des théories de conspiration non fondées liant la propagation de Coronavirus à l'introduction de réseaux 5G ont également conduit à des attaques sur l'infrastructure, l'Ofcom faisant de son mieux pour fermer les médias qui pourraient contribuer à la propagation de ces théories. Swisscom est le premier opérateur de téléphonie mobile en Suisse à proposer des téléphones 5G.